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Diabète et maladie rénale chronique (MRC) : comment bien choisir mes aliments issus des grandes surfaces ?

Selon les enquêtes de consommation, les achats alimentaires dans les grandes et moyennes surfaces sont les plus plébiscités par les Français1Ce sont donc des aliments du commerce, à différents degrés de transformation, qui sont les plus privilégiés par les consommateurs. 

Dans le cadre des pathologies croisées comme le diabète et la maladie rénale chronique (MRC), l’enjeu consiste à sélectionner les aliments les moins riches en sucres et en sels (ajoutés ou non). Plus particulièrement pour la MRC, il s’agit de limiter les additifs de potassium et phosphate, très présents dans les aliments transformés.

Décrypter la liste d’ingrédients

Tous les produits alimentaires du commerce ont l’obligation d’afficher leur composition en détails sur leurs emballages. Voici quelques astuces pour décrypter la liste d’ingrédients :
  • Le premier ingrédient mentionné dans la liste est celui qui est présent en plus grande quantité dans le produit.3
  • La présence du potassium, du phosphate ou du sel peut être repérée respectivement sous les termes « potassium, « phosph », « sodium », rappelant leur dénomination chimique2.
  • Il est plus aisé de repérer les aliments riches en sucres (qui se comptent en grammes) que le sel, le potassium ou le phosphate (qui se comptent en milligrammes) et dont la quantité n’est pour autant pas négligeable3.
  • La présence de sucre peut être repérée sous les termes « sucre », « sirop de glucose », « maltodextrines », « amidon », « fructose », correspondant aux différents types de sucres.
Certes, décrypter ces codes n’est pas toujours facile et peut s’avérer chronophage. Pour faciliter le décryptage des ingrédients, des applications numériques ont vu le jour : Si Yuka est très utilisé en France, sa base de données est issue d’une autre application appelée Openfoodfact4. En scannant l’aliment du commerce sur son smartphone, il est possible de connaître instantanément la liste des ingrédients et des additifs potentiellement à éviter compte tenu de votre/vos pathologie(s).

A savoir

 
  • Le Nutri-score (score global de A à E d’un produit affiché à l’avant de son emballage) est fondé sur le nombre d’ingrédients nutritionnels présents dans le produit pour l’évaluer, et ne permet pas de distinguer le mode de production. Ce dernier a pourtant un impact sur la qualité du produit et sur la santé du consommateur. En effet, un nutri-score vert ou avec une lettre A est considéré vertueux pour la santé ; alors qu’un nutriscore rouge ou avec une lettre E est considéré mauvais pour la santé5
  • L’indice SIGA6 inspiré de la classification NOVA7 est proposé dans l’application ScanUp, apportant un décryptage plus complet que le nutri-score.

A vos smartphones ! 

 

Ce contenu a été rédigé par Stanislas Trolonge, Diététicien – Nutritionniste

FR-12268 06/2022

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